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Marie Havard

"Gravitation en Folie douce Majeure"

Marie havard; gravitation en folie douce majeure; Sacha stellie

Aujourd'hui immersion dans le monde

de Marie Havard

Une frimousse douce et malicieuse, une voix tendre à l'accent du sud, en toute simplicité flirtant parfois avec la belle naïveté de ses êtres qui ont su préserver une place pour leur âme d'enfant, Marie Havard, à travers son esprit bienveillant et sa générosité incontestable, nous confie avec sincérité sa vision du monde.

Qui est-elle ?

Un univers poétique, doux et lié au voyage, voilà ce qui attend les lecteurs de Marie Havard.
Marie est community manager de destination touristique et vit près de Montpellier. Elle se lance dans l’écriture de son premier roman à 27 ans, après avoir vécu un an en Écosse. « Les Voyageurs Parfaits » est un roman psychologique, retraçant les itinéraires de trois personnages qui cherchent leur chemin dans la vie.
Tout de suite, c’est l’auto-édition qu’elle choisit, surtout pour le plaisir d’avoir des exemplaires imprimés à offrir à son entourage plutôt que pour se faire connaître.
En 2015, son deuxième roman, « Les Larmes du Lac » met en scène une jeune femme qui tente de se reconstruire après un deuil, mêlant histoire écossaise et drame personnel.

 

Régulièrement, elle publie des nouvelles, dont certaines dans le magazine l’IndéPanda, comme « La Femme sans Visage ».
Depuis, Marie Havard travaille sur un recueil de nouvelles qui devrait voir le jour en 2019. Mais elle aime prendre son temps…


Vous souhaitez lire l'un de ses romans ?


A présent, découvrons son univers à travers ses réponses

au Jeu des 20 questions :

Quel est votre mot favori ?

Il est difficile d’en choisir un seul, car souvent, un mot n’a de sens que rattaché à d’autres… Surtout pour nous, écrivains !
Si je devais en choisir un, cependant, ce serait le mot « soudain », pour l’action qu’il insinue. C’est un mot clé dans un roman.

Avec « soudain », tout bascule. Avec « soudain », le monde auquel on croyait n’existe plus. Et soudain, le livre prend une autre dimension…
 

Votre devise ?

« Connais-toi toi-même ».
J’aime la solitude, celle qui permet l’introspection. C’est elle qui nous donne la possibilité de nous connaître, d’avoir confiance en soi, de nous sentir en paix. J’aime beaucoup apprendre par moi-même, je trouve qu’on est d’autant plus fier ensuite du chemin accompli.

Être autodidacte, indépendant, est vraiment important pour moi, et c’est certainement ce qui m’a amenée à l’auto-édition.

De quoi aimez-vous être ivre ?

De paysages.

J’aime être en pleine nature, me baigner dans l’immensité des paysages, me nourrir de cette beauté !
Je trouve qu’il n’y a rien de tel que les promenades en nature, en montagne ou en forêt, pour se vider l’esprit et se remplir de force positive.

 

Quelle est votre définition du bonheur ?

Le bonheur, c’est de savourer l’instant présent sans s’en rendre compte, c’est de ne pas penser au lendemain et de profiter de chaque instant.

Le bonheur, c’est de n’attendre rien de la vie et d’être en paix avec soi-même, avec les autres.


De quoi doutez-vous ?

De ma cuisine ! ^^ Je fais parfois des expériences culinaires sans gluten et le résultat n’est pas toujours au rendez-vous !

Pourtant j’adore cuisiner mais mon problème, c’est que je ne suis pas à 100% la recette, alors ça finit par être aléatoire !

 

Votre plus grande fortune ?

La plus grande fortune est la vie et la santé.
J’ai connu des moments compliqués, un diagnostic de maladie cœliaque long à tomber alors que je ne n’avais que vingt ans, et difficile à vivre au départ car très désocialisant (moins à l’heure actuelle, heureusement).
Lorsque la santé va, tout va. C’est ça la plus grande richesse, la vie. Cette étincelle fragile sans quoi rien n’existe.

Alors profitons de chaque instant !

La chose la plus grotesque que vous ayez faite par amour ?

Accepter de partager l’homme que j’aimais avec une autre femme, pour qu’il soit heureux.

 

La solitude, vous l’aimez comment ?

J’adore être seule, au calme, sans télé ni musique. C’est vraiment un moment pour soi, pour créer, imaginer, écrire.

Je ne peux pas écrire si je suis en compagnie de proches, je n’arrive pas à me concentrer.
La solitude permet d’agrandir son esprit.
Mais finalement, on n’est pas vraiment seul quand on est avec soi-même, on est avec son moi profond, ses pensées.

 

Que placez-vous au-dessus du plaisir ?

L’espoir !
C’est un véritable moteur, jamais assouvi, car il est toujours remplacé par d’autres rêves, d’autres perspectives.


Votre plus vieux souvenir ?

Les vacances à la ferme chez ma grand-mère normande, avec les poules, les lapins et les fourmilières de fourmis rouges !
Je dois avoir des tas d’autres souvenirs, mais celui-ci est l’un des plus beaux.

La question qui vous tourmente ?

Quand vais-je trouver le temps pour écrire tout ce qui me passe par la tête ?
La gestion du temps est un vrai problème pour moi. Et pourtant l’inspiration ne manque pas ! Mais je veux aussi profiter de mes proches, cuisiner tout moi-même pour le soir et le lendemain midi, et bénéficier d’une bonne nuit de sommeil (je suis une marmotte !). Alors difficile de tout combiner… Il faudrait que je m’instaure des périodes de solitude, consacrées à l’écriture, plusieurs fois par semaine.

Votre plus belle rencontre ?

Monsieur Duca, ce vieil homme, connaissance de mon père, qui faisait de la reliure.

Quels moments agréables j’ai passé en sa compagnie ! J’avais alors un peu plus de vingt ans.
Il avait été prof dans une ancienne vie, et il était ravi de me montrer son univers, ses outils, ses astuces.

Il partageait avec grand cœur toutes ses connaissances.
Avec lui, j’ai appris les techniques de la reliure au cuir et des dorures. Il tenait ses peaux avec douceur, les touchant du bout de ses doigts fripés... L’amour du métier transpirait à travers lui. Il ne voulait clairement pas que cet amour s’éteigne, que ce savoir se perde.
J’aime aussi les rencontres éphémères et fortuites. Il n’y a pas une rencontre en particulier, mais plusieurs qui à chaque fois, me touchent et m’inspirent. Ce québecois rencontré lors d’une randonnée au Pic Saint Loup, cette dame qui tenait un hébergement traditionnel près du Fuji, ces lecteurs qui vous disent des mots gentils lors des dédicaces… Chaque rencontre apporte beaucoup.

 

De quoi vous accuse-t-on ?

De rien ! Je suis forcément innocente et inoffensive, je cherche toujours à bien faire et à faire le bien.

Un peu naïve mais je n’arrive à m’en empêcher.
Ah, si. Je sais de quoi on m’accuse. Parfois les lecteurs m’accusent de les faire fondre d'émotion… Oups !

Votre meilleur état d’esprit pour une créativité de qualité ?

C’est souvent après les vacances, après avoir vu de belles choses qui m’ont inspirée. Pendant les vacances ou en voyage, mon esprit libéré du quotidien est plus alerte, il me semble. Ensuite, lorsque je suis reposée et que j’ai du temps devant moi, là, mon esprit s’envole et je peux commencer des bouts de texte. Souvent, j’en commence plusieurs à la fois et je suis frustrée de ne pas tout pouvoir écrire !


Où étiez-vous avant votre naissance ?

J’étais une étincelle d’ADN, parfait mélange entre la blondeur du sang viking, la fraîcheur des joues écossaises, l’honnêteté des yeux noisette des fermiers normands et des gens du Nord. Ce sont mes ancêtres qui m’ont fait !
Je suis passionnée par la généalogie et nos origines. J’ai d’ailleurs pris un peu de temps pour faire mon arbre généalogique et celui de mon mari, et c’est incroyable de voir qu’on peut retrouver les prénoms, métiers, dates de naissance de nos ancêtres et remonter jusqu’au XVIIIe siècle !
Bien sûr, je ne suis pas blonde, c’était juste dans mes gènes maternels et j’ai tout hérité de mon père.

La promesse que vous vous êtes faite ?

Partager des moments avec les gens que j’aime autant que possible. Leur dire ce que je pensais dès que j’en avais l’occasion.

Partager le bonheur autour de moi.

 

Qu’est-ce qui, pour vous, est un sacrilège ?

Jeter un livre est sacrilège ! D’ailleurs c’est pour cela que j’ai trois bibliothèques à la maison, j’ai encore mes livres de jeunesse, mes livres d’étudiante, des livres anciens et tous les livres achetés depuis…
Un livre, ça se prête, ça se donne, mais ça ne se jette pas ! Un livre c’est des heures de travail pour l’auteur, des heures de voyage pour le lecteur.

Quel est votre démon ?

La peur de perdre du temps. C’est un peu une obsession en fait, l’heure, le temps qui passe…

Déjà au lycée j’étais le maître du temps lors des devoirs en classe, indiquant à mes amies le temps restant.
Dès que j’ai du temps libre, pas question de rester à rien faire ! Je veux optimiser la moindre seconde !

L’illusion qui vous berce ?

En fait, je me berce rarement d’illusions. Même quand je prévois un beau voyage, je ne suis pas excitée avant le jour J !

J’aime beaucoup les bonnes surprises, et l’effet de surprise justement ne marche que si on n’est pas vraiment préparé !
Je n’aime pas les illusions, car elles cachent souvent une réalité plus banale. Je préfère affronter directement la réalité et ne pas avoir de déceptions.

 

Votre rêve le plus fou ?

Tout quitter pour vivre dans une jolie maison perdue dans les landes écossaises, une maison aux immenses baies vitrées, avec vue sur la mer d’un côté, des champs remplis de moutons de l’autre.
Dans la maison, des enfants heureux, qui rient. Dans mes mains une tasse de thé chaud. Si possible un bureau pour écrire.

Chaque jour une balade cheveux aux vents, chaque nuit voir les étoiles.


Tout comme moi, la personnalité de Marie vous a séduit ?

Retrouvez ses romans Ici

Et n'hésitez pas à découvrir son site pour suivre toutes ses actus !


Merci de suivre cette chronique et rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir l'univers d'un nouvel auteur...

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