"Gravitation en Folie douce Majeure"
Aujourd'hui immersion dans l'univers
Une pointe d'humour noire toujours prête à siffler, des idées à revendre, une pudeur palpable et un perfectionnisme ardent, c'est Aurélien Grall qui nous fait l'honneur de nous permettre de naviguer entre les pleins et les déliés de son esprit.
Humilité, utopies et lucidité, sans faux-semblant, un auteur résolument humain dernière ces scénarios noirs...
Qui est-il ?
Financier, enseignant et écrivain de 36 ans, Aurélien Grall publie son premier roman, ALIENOR, l’origine de toutes les haines, en 2014.
Il récidive fin 2016 avec un second thriller, toujours à haut degré de réalisme, le Trône de cendre.
Vous souhaitez lire l'un de ses romans ?
A présent, découvrons son univers à travers ses réponses
au Jeu des 20 questions :
Quel est votre mot favori ?
Feu
Votre devise ?
Toujours renaitre de ses cendres
De quoi aimez-vous être ivre ?
J’aime être ivre d’honneur, de charme et de bon vin.
Quelle est votre définition du bonheur ?
Le bonheur est à mes yeux le renoncement de l’ambition.
De quoi doutez-vous ?
Je dirais que je doute toujours de tout, mais heureusement pas de tout en même temps !
Votre plus grande fortune ?
La conscience d’être riche avec peu.
La chose la plus grotesque que vous ayez faite par amour ?
Aucune idée. L’amour est souvent comme une bonne cuite : on ne se souvient pas de tout, si ce n’est que c’était bon...
La solitude, vous l’aimez comment ?
J’aime la solitude comme un amour vacillant. Souvent inaccessible quand on le voudrait, parfois présent quand on voudrait le chasser.
Que placez-vous au-dessus du plaisir ?
Le confort de la bonne conscience.
Votre plus vieux souvenir ?
Un de mes plus anciens souvenirs est cette télévision dans le salon de la maison parentale.
Il n’y avait que six boutons numérotés, pour les six chaines possibles à l’époque, et aucune télécommande !
Cet étrange objet, dont l’utilisation était un jeu d’enfant (sans mauvais jeu de mot), fut ma première fenêtre ouverte sur le Monde.
La question qui vous tourmente ?
A la fin, que restera-t-il ?
Votre plus belle rencontre ?
Mes plus belles rencontres plutôt ! Les plus belles rencontres sont celles qui ne finissent jamais.
De quoi vous accuse-t-on ?
D’être moi-même voyons ! Comme c’est le cas pour tout le Monde !
Votre meilleur état d’esprit pour une créativité de qualité ?
L’inspiration, cet état de grâce où la conscience s’évanouit pour laisser la place à l’histoire, et seulement l’histoire.
Où étiez-vous avant votre naissance ?
J’étais partout et nulle part, poussière d’étoile échouée sur cette fragile planète bleue.
La promesse que vous vous êtes faite ?
Ne jamais renoncer.
Qu’est-ce qui, pour vous, est un sacrilège ?
Le pire des sacrilèges est notre matérialisme infini dans un monde de ressources finies. Ceci sans parler de mettre des glaçons dans le Whisky ! (rires)
Quel est votre démon ?
L’orgueil, toujours l’orgueil, père de l’envie et de la jalousie.
L’illusion qui vous berce ?
Que chaque seconde écoulée ne serait pas vraiment une seconde perdue.
Votre rêve le plus fou ?
Que l’Humanité soit enfin sage, que la violence, l’ignorance, l’intolérance, l’individualisme et la cupidité soient remisés au rang de mauvais souvenirs. Malheureusement, le temps me porte vers
les rives du pessimisme. Derrière nos vêtements à la mode, assis dans nos voitures polluantes, les yeux rivés sur nos smartphones toujours plus intelligents, nous restons de pauvres primates
ayant reçu la malédiction de l’orgueil en héritage. Nous nous croyons supérieurs aux autres formes de vie, mais nous restons en toutes fins des parasites nocifs pour toute vie étrangère à
l’Humanité.
Mais bon, les enfants naissent innocents, alors il ne nous reste plus qu’à espérer que nous réussirons à faire de la génération suivante des gens comme il faut…
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